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samedi, 05 juillet 2014

5 juillet 1962 : le massacre d’Oran, avec la complicité de De Gaulle

Publié par Guy Jovelin

Le général Katz, ordure aux ordres d’une autre ordure

Ce 5 juillet à Oran, alors que le prétendu « cessez-le-feu » était en vigueur depuis 3 mois, suite à la trahison gaulliste, se déroule une chasse aux Blancs visant les malheureux qui n’avaient pas encore eu le temps de quitter les lieux.

« On égorgea, on tua au revolver ou à la mitraillette, on prit des rues en enfilade, tuant tout ce qui bougeait.
On pénétra dans les restaurants, les magasins, les appartements, assassinant les pauvres gens avec des raffinements de cruauté, arrachant des yeux, coupant des membres. On vit même des femmes musulmanes dépecer des vivants avec les dents. »

Bilan : 3 000 morts et disparus.

Le pire, dans cette histoire, est que 18 000 soldats français étaient stationnés à Oran. Ils reçurent l’ordre de l’infâme général Katz de rester cantonnés dans leurs casernes, sans intervenir.
Katz téléphona à De Gaulle pour l’informer de l’ampleur du massacre. Le chef de l’Etat répondit « ne bougez pas ».

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mercredi, 18 juin 2014

L’appel du 18 juin ou l’histoire d’une imposture

Publié par Guy Jovelin

 

Le texte ci-dessous, de 2010, n’a rien perdu de sa valeur.

« Le 18 Juin 2010 va être célébré le 70ème anniversaire du célèbre appel de Londres de Charles de Gaulle. Or la version officielle, qui va être lue à la BBC, est un faux, comme le démontre le général d’aviation Le Groignec, compagnon de Saint-Exupéry, dans son livre paru en 2004 Philippiques contre les Mémoires gaulliens (Nouvelles Editions latines).

Le texte prétendu être celui de l’appel du 18 Juin commence par cette phrase : « Des gouvernants de rencontre ont pu capituler, cédant à la panique, oubliant l’honneur, livrant le pays à la servitude. Cependant rien n’est perdu …. »

Or, historiquement, Charles De Gaulle n’a pu prononcer cette phrase insultante pour le Maréchal Pétain et le général Weygand pour les deux raisons suivantes :

1° A cette date du 18 juin 1940, ces « gouvernants de rencontre » n’avaient pu capituler, car non seulement l’armistice n’était pas signé, mais les plénipotentiaires français n’avaient pu encore rejoindre les lignes allemandes étant donné les difficultés des communications. Cet armistice ne sera signé que le 22 juin avec l’Allemagne, et le 24 juin avec l’Italie. Par ailleurs on ne peut confondre armistice et capitulation. L’armistice est un acte politique, une suspension d’armes où le vaincu peut négocier certaines conditions, c’est le contraire d’une capitulation où le vaincu doit se soumettre sans condition au vainqueur, ce à quoi De Gaulle a consenti le 19 mars 1962 en capitulant devant le FLN, ennemi vaincu sur le terrain, pour se débarrasser du « boulet algérien ». En demandant un armistice, la France demande et obtient, le 22 juin 1940, que ni la marine, ni l’Afrique française, ne soit livrées à l’ennemi, qu’un tiers du pays reste en zone libre, et que Lyon et Clermont Ferrant soient évacués par l’armée allemande. En cas de capitulation il y aurait eu deux millions de prisonniers de plus, et tout le territoire aurait été occupé : les Allemands, en effet, avaient atteint Valence et se trouvaient à une étape de Marseille lorsque l’armistice a été signé.

2° Devant l’échec total de cet « appel du 18 Juin » auquel n’avait répondu aucun chef militaire de l’armée, de la marine ou de l’aviation, notamment aucun officier de la division que Charles De Gaulle commandait devant Arras en mai 1940 (suprême affront !) aucun homme politique, aucun diplomate français accrédité à Londres ou dans une autre capitale étrangère , aucun gouverneur ou responsable des colonies de l’Afrique française, aucun ministre résidant dans les pays sous protectorat ou sous mandat, Charles De Gaulle va s’affoler, car il se trouve désormais à Londres complètement isolé, en rupture de ban, sans mission officielle. En effet, la guerre continue et le gouvernement français le somme de rentrer en France, sous peine d’être jugé comme déserteur. Alors de Gaulle écrit au général Weygand la lettre suivante à la date du 20 juin 1940 :

« Londres le 20 Juin 1940 Mon Général, J’ai reçu votre ordre de rentrer en France. Je me suis donc tout de suite enquis du moyen de le faire car je n’ai, bien entendu, aucune autre résolution que de servir en combattant... » MEMOIRES DE GUERRE Charles de Gaulle- Edition PLON 1954 tome I – page 269)

Depuis 1958, cette lettre est dans les livres scolaires, car incompatible avec la légende, avec l’Histoire de France revue et corrigée par la falsification gaulliste, en vigueur encore aujourd’hui.

La suite reste entourée de mystère. Car de Gaulle ne dispose à cette date d’aucun moyen de transport pour rejoindre Bordeaux où siège le gouvernement français. Il est probable que Churchill, qui venait de rompre avec la France, refusa de lui donner un avion pour que de Gaulle rentre en France. La dissidence de la « France Libre » est donc née sous la contrainte de l’Angleterre, vérité que s’efforce de masquer l’imposture de la version officielle actuelle. Si de Gaulle avait pu rejoindre Bordeaux, comme il en avait manifesté l’intention le 20 Juin 1940, il n’y aurait probablement jamais eu ni de saga, ni de fabulation gaulliste. En effet, quand un officier français écrit une telle lettre pleine de déférence et d’esprit de discipline à son supérieur hiérarchique le 20 juin 1940, il ne peut être le même que celui qui aurait déclaré le 18 juin, deux jours avant, au micro de Londres, parlant du même supérieur, que ce dernier appartenait à « un gouvernement de rencontre qui a capitulé, cédant à la panique, oubliant l’honneur, livrant le pays à la servitude ».

C’est pourtant ce faux, fabriqué après coup, qui est répandu dans tous les livres scolaires depuis 1958, qui est inscrit dans le marbre au 4 Carlton Garden à Londres, et que nous allons entendre dire et répéter des milliers de fois lors de la célébration officielle du mythe de l’Appel du 18 Juin 1940, pour continuer à entretenir le mensonge de la légende gaullienne de l’homme providentiel. »

Jean-Marie AVELIN, Alain ALGUDO et Geneviève de TERNANT
Président, Vice-présidents et l’équipe de Veritas

Source

lundi, 19 mai 2014

Appelez-la Marine de Gaulle !

Le-Pen-Marine
Le 19 mai 2014
Scoop Boulevard Voltaire : Marine Le Pen vit une aventure avec Charles de Gaulle !
 
 

Marine est secrètement amoureuse. Elle n’ose pas encore avouer sa flamme, même stylisée, mais le désir n’est sans doute plus tenable. Oui, scoop Boulevard Voltaire : Marine Le Pen vit une aventure avec Charles de Gaulle !

Au début, la chose a été difficile pour papa. Parce que le Général, c’était pas trop sa tasse de thé. Mais alors pas du tout. Autant lui ramener un grand blackos rappeur. Jean-Marie, lui, c’était plutôt les gars de l’OAS qui le faisaient vibrer. Pas la grande Zohra ! Au fil du temps, pourtant, père aimant, il a fini par accepter l’inimaginable. Il se disait, au fond de lui, qu’on avait sans doute bourré le crâne de sa fille avec de Gaulle, qu’elle avait sans doute trop fréquenté ce diable d’Alain Soral, un gamin certes turbulent mais sympathique, une drôle de créature néogaulliste quand même ! Un soir, sa fille a osé lui présenter le grand dadais. Un escogriffe de près de deux mètres, beaucoup trop vieux pour son âge, en plus. Le gaillard avait l’étrange coutume de s’habiller en militaire et était toujours recouvert d’une épaisse poussière. Et puis cette bizarre habitude de pousser une gueulante dans des micros imaginaires… Marine était attendrie devant ce grand enfant mal fagoté.

Marine ne pouvait pas s’en empêcher. Les émissions télé passaient et chaque fois un peu plus, elle soupirait à l’évocation de l’homme du 18 juin. Elle commença à le citer : « Il n’y a qu’un malheur (c’est son expression préférée),le général de Gaulle l’avait bien dit, il faut reprendre le contrôle de notre monnaie. » Au sein de la grande famille du Front, la tension montait. Ambiance limite Petit-Clamart. Surtout que Marine fricotait de plus belle avec son copain Florian, lui aussi Colombeyphile. On commença à voir fleurir la croix de Lorraine dans certaines réunions, sur certaines affiches. Aïe ! Mais ça finissait par passer, car la figure du Général, si elle rebutait la vieille garde, passionnait les jeunes du parti. Et puis elle dirigeait désormais le mouvement, nom d’un quarteron !

De Gaulle devint alors le mot brûlant, celui qu’elle savourait à pleine bouche devant Ruth, devant David ou Léa. Durant les débats, les constipés de l’UMP en avalaient leurs factures de conférences fantômes. « Comment osez-vous vous réclamer du Généraaaal, vous madame, dont on connaît les tristes origines de votre parti », déclaraient pêle-mêle tous les ténors copéistes. Pourtant, le vent avait tourné. Des cendres du gaullisme, dont elle se disait l’héritière, la droite française avait fait de la pâtée pour chien. Vint un jour le tour du brave Guaino. Marine lui récita les dix commandements du gaullisme, tous en violente contradiction avec la politique de l’UMP. Le nègre de Sarko avala sa salive en priant que la pub arrive. Il avait senti que Marine Le Pen devenait Marine de Gaulle, captant la tradition et fusionnant l’irréconciliable avec la vigueur des convertis. Le futur nous dira si les mariés vécurent heureux et eurent de nombreux enfants !